Nan Goldin

Nan Goldin, Self-Portrait on the Train, 1992
Donation Yvon Lambert à l’Etat français / Centre national des arts plastiques / Dépôt à la Collection Lambert
© Nan Goldin

Nan Goldin, Yvon at Notre-Dame de la Garde, Marseille, 1996, tirage argentique,
Donation Yvon Lambert à l’Etat français / Centre national des arts plastiques / Dépôt à la Collection Lambert
© Nan Goldin

Nan Goldin, Joey at the Love Ball, 1991
Donation Yvon Lambert à l’Etat français / Centre national des arts plastiques / Dépôt à la Collection Lambert
© Nan Goldin

Nan Goldin, Kathe and Sharon Embraced, NYC, 1994
Collection privée, Paris / Dépôt à la Collection Lambert
© Nan Goldin

Nan Goldin, Gina at Bruce’s Dinner Party, NYC, 1991
Donation Yvon Lambert à l’Etat français / Centre national des arts plastiques / Dépôt à la Collection Lambert
© Nan Goldin

Née en 1953
Nationalité américaine
Photographe
Nombre d’œuvres répertoriées dans la collection : 120

LE COMMENTAIRE DE LA MÉDIATRICE À ECOUTER

LES CITATIONS DE L’ARTISTE

« Les membres de certaines tribus d’Afrique sont convaincus qu’on vole leur âme lorsqu’on les photographie, mais selon moi, tout dépend du photographe… J’estime qu’on peut même permettre aux gens d’accéder à leur âme – en leur permettant de se voir tels qu’ils sont. Prendre une photo de quelqu’un, c’est comme le caresser. C’est de l’ordre de la séduction. C’est une entreprise de séduction, d’une certaine manière. Parfois, mes photos m’ont été inspirées par le désir. »

« Mes photos me montrent combien de gens et de choses j’ai perdus. Ma survie dépendait de mon travail. J’avais besoin de donner un sens au chaos dans lequel je vivais. (…)
Je me disais jadis que je ne perdrais jamais quelqu’un, si je le photographiais assez. »

LE REGARD D’YVON LAMBERT

« Désormais, lorsqu’elle est loin de moi, il n’y a pas une semaine où je ne feuillette ses catalogues y découvrant continuellement une nouvelle image. C’est alors à son rire en cascade que je pense, à ses yeux si tendres lorsque maquillés, ils donnent l’illusion de la joie même si Nan paraît fatiguée ou préoccupée. Je pense aussi à son petit appareil photographique qui ne la quitte pas, comme un gri-gri la protégeant à jamais, et enfin à cette phrase qu’elle cria dans un endroit qui lui était interdit : I’m not a man, I’m not a woman, I’m Nan Goldin. »

LES RESSOURCES ANNEXES À VISIONNER

Arte France – Nan Goldin (2002)
France Inter – L’heure bleue – Songes avec Nan Goldin (2018)

SES RÉFÉRENCES MUSICALES À ÉCOUTER

Lou Reed – Walk on the Wild Side
John Cale – You Know More Than I Know
Maria Callas – Lucia di Lammermoor (Donizetti)