Du 6 au 13 février 2021
Jonathan Monk fait partie d’une génération décomplexée qui navigue avec jubilation entre la mise en avant du concept qui préexiste à la construction de l’œuvre et la réappropriation des gestes iconiques de ses prédécesseurs.
Loin du monumental, il s’en remet à des formes simples et minimales, utilise le quotidien comme matière première et invite avec amusement le regardeur à se jouer des frontières entre l’art et la vie de tous les jours.
Dans un geste qui emprunte davantage à la parodie qu’à la simple copie, Jonathan Monk questionne nos rapports à l’originalité́ de l’œuvre et à l’aura de l’artiste issue de la modernité́. En filigrane, c’est tout le système de l’art et son marché que l’artiste tourne à la dérision, non sans une affection particulière pour ce monde dans lequel il navigue tel une sorte de dandy postmoderne.
Le commentaire d’Anaïs :
Jonathan Monk raconté aux fripons :
À propos de La Loggia
Avant de pouvoir à nouveau vous accueillir dans les salles de la Collection Lambert, retrouvons-nous ici et maintenant, dans un nouvel espace dedans/ dehors, pour partager à nouveau l’expérience des œuvres.
Parce que le numérique ne peut pas être l’unique lieu de la rencontre avec les œuvres d’art jusqu’à la réouverture des lieux culturels, nous vous donnons rendez-vous chaque semaine dans la vitrine du musée donnant sur la rue Violette, pour une nouvelle proposition artistique autour des œuvres de la Collection Lambert.
Chacune de ces expositions/capsules vous permettra de regarder sous un nouveau jour les artistes de la Collection Lambert, de découvrir des œuvres jamais montrées dans les salles du musée et de vous laisser guider en toute sécurité par les propositions innovantes de l’équipe de médiation.
Pour beaucoup d’artistes, la vitrine a été le commencement de tout, d’Andy Warhol à Jasper Jones ou Robert Rauschenberg qui ont été accueillis par le grand magasin de luxe new yorkais Bonwit Teller & Co. avant que les galeries d’art ne leurs ouvrent définitivement leurs portes.
Aujourd’hui elle constitue pour nous un nouveau terrain de jeu et d’expérimentation, le commencement d’une nouvelle relation aux œuvres, à l’espace public et à vous, chers visiteurs que nous attendons de retrouver avec impatience.