Côme Di Meglio

Le travail de Côme Di Meglio est centrée sur la création d’espaces ayant pour vocation de favoriser une sensibilité accrue à l’environnement, un état de présence augmenté. À travers l’installation, la sculpture, la performance, le repas et des références à l’architecture des habitats primitifs, il propose des expériences collectives pour explorer nos manières d’entrer en relation.

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MycoTemple, œuvre de Côme Di Meglio, est un dôme constitué d’un composite à base de mycelium et de déchets à base de bois, sourcés localement (sciure de bois, carton, paille). Ce procédé écologique revalorise des déchets pour créer un matériau entièrement biodégradable.

MycoTemple a vocation à retourner à la terre, au cours des saisons, le matériau se biodégradera progressivement, pour réveler une ossature interne, comme une trace de l’œuvre et un nouvel espace ouvert. MycoTemple est un espace d’hospitalité, il a vocation à accueilir des expériences collectives, concerts, conférences, ateliers…

Les dessins de Côme seront présentés au Salon international du dessin contemporain à Marseille, PAREIDOLIE, dans le cadre de la Carte blanche du Centre D’art Contemporain de Châteauvert. L’artiste ouvrira à cette occasion les portes de son atelier.

Ses œuvres sont également visibles à la Friche Belle de Mai à Marseille, pour l’exposition Ni drame ni suspense, organisée par Triangle – Astérides.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Salon du dessin PAREIDOLIE, du 1er au 3 septembre 2023, 19 Boulevard Boisson à Marseille

Ni drame ni suspense, du 23 juin au 24 septembre 2023, 41 rue Jobin à Marseille

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En résidence

Du 31 juillet au 4 août

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Avec les enfants porteurs de troubles autistiques de l’IME Saint-Ange, Côme Di Meglio développe des ateliers d’initiation à la télépathie qui consistent en l’exploration d’autres formes de communication que par la parole.

Vivre le silence en collectif permet de convoquer une autre forme de présence. Restituer son ressenti par le dessin invite à une nouvelle forme de créativité, comme l’ancrage d’un moment fugace. Cela permet de développer d’autres stratégies de représentation que le figuratif, d’être dans le geste, le mouvement.

Ces dessins servent ensuite de support d’échange pour revenir à la parole et créer du lien autour des expérience vécues de chacun et leur manière de les représenter.

“A l’IME Saint-Ange, j’ai rencontré pour la première fois un public d’adolescent autistes. La découverte de cette forme d’attention m’a conduit à utiliser le dessin comme moyen d’entrer en relation. À partir de traits spontanés, nous avons fait surgir des formes, des animaux, des visages… Le plaisir de la couleur et du geste, l’imagination et la joie d’improviser pour parvenir à partager un moment de présence.”

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En atelier

Du 3 au 7 juillet, avec l’IME Saint-Ange