Du vent et des sons da mémoires en pays arabes
Tous les jours du 17 au 26 juillet 2025 de 14h à 18h
Dans le cadre de la 79ème édition du Festival d’Avignon
Sans réservation – Entrée avec le billet expositions

Le salon d’écoute – ARTE Radio à la Collection Lambert
Du vent et des sons de mémoires en pays arabes
La Collection Lambert vous invite dans son salon d’écoute pour des pauses sonores, musicales et poétiques avec ARTE Radio. Aux heures où le soleil brûle les trottoirs d’Avignon, accordez-vous quelques instants de calme au frais et laissez-vous porter par le souffle de la langue arabe et du vent.
14h –La langue, et son souffle
Une ouverture sensible autour de la langue arabe, de la voix, du souffle – un dialogue entre spiritualité, corporalité et héritages culturels.
Durée totale : 36 minutes.
Parler en paix, 2009, d’Anaïs Agbo
Durée : 5 minutes.
Ouvrir une série d’écoute autour de la langue par l’écho d’une association qui propose l’enseignement conjoint de l’arabe et l’hébreux.

La danse du souffle, 2012, d’Olivier Toulemonde
Durée : 16 minutes.
L’art de respirer, le souffle se mêle au récit du danseur soufi Abdeslam Michel Raji.

Dalida, Une mélancolie arabe, 2012, de Léa Veinstein – épisode 3/5
Durée : 15 minutes.
A travers les souvenir mêlés et sensibles de l’exil, l’écrivain Abdellah Taïa se rappelle la grande chanteuse française orientale qu’était Dalida.

15h – Des musiques, des langues et des luttes
Une heure au Liban, entre rythmes urbains et mémoire sonore, où paroles, mémoire, art et engagement confondent leurs tumultes ou leurs ornements sonores.
Durée : 48 minutes.
Le printemps du rap arabe 2019
Durée 9 minutes.
La révolution du rap à Beyrouth où s’entend la langue et ses échos militants.

Le souffle de Beyrouth, 2022, de Marine Vlahovic
Durée : 39 minutes
Un documentaire fort sur où parole et matière sonore se rencontrent dans la mémoire d’une ville bouleversée par la guerre civile.

16h – La grande famille du vent
Une traversée sensorielle, tout en textures, vagues, bruits d’air, de hauteurs et de souffles. Des écoutes immersives, des paroles noyées par l’eau et le vent et une leçon d’écriture sonore.
Durée totale : 46 min
Siffler Laos, 2014, de Samuel Hirsch
Durée : 9 minutes.
Presque exclusivement sonore, une langue sifflée dans les montagnes, tout un lointain en quelques minutes.

Surf Aveugle, 2005, d’Anthony Carcone
Durée : 8 minutes.
Une expérience poignante en suivant la voix d’un surfer aveugle qui peut situer son corps et trouver son équilibre dans le son étourdissant du vent et des vagues.

Vos gueules les mouettes, 2018, de Sara Monimart
Durée : 8 minutes.
Une leçon d’écriture sonore, poétique et technique à la fois, sur l’écoute d’un territoire.

Memories adrift, 2011, de Clément Simounet
Durée : 13 minutes.
Composition musicale avec guitare et sons naturels. Une respiration de l’écoute.

Vu d’en haut, 2002, de Tatjana Bogucz
Durée : 8 minutes.
Des sons vertigineux et la parole des travailleurs dans la hauteur de la ville.

17h – Le souvenir mélancolique du bled
La journée d’écoute s’achève avec une nostalgie douce, faisant un clin d’œil à Mohammed El Khatib, l’humour tendre de récits collectifs empreints de nostalgie sur l’éloignement, l’exil et le mal du pays, comme un trajet de la mémoire dans une Renault 12.
Durée totale : 46 minutes.
La route du bled, 2019, de Halima Elkhatabi – épisodes 3/3
Durée : 14 minutes.
Troisième volet d’une trilogie sur le retour au pays, sur fond de souvenirs familiaux. On est dans l’évocation douce-amère, une chronique tendre et drôle des routes d’été vers le Maroc.

Ya Rayah, l’exil en dansant, 2023, de Hassen Ferhani et Mehdi Ahoudig
Durée : 32 minutes.
Une enquête documentaire au rythme dansant des regrets intimes du pays natal.
