Elvia Teotski fouille la matériologie organique. Les substances qu’elle travaille — le sucre, le papier azyme, l’agar-agar, la gélatine — oscillent entre le vivant de leur origine et une apparence synthétique. Dans un rapport d’immédiateté avec la matière et son caractère insaisissable, son travail explore le caractère précaire des matériaux les plus humbles : de la bulle de savon au grain de poussière, de la pelure de gomme au tas d’acariens, de la feuille de gélatine au déchet de rue. L’intérêt -exagéré- porté à tous ces petits riens pose un regard curieux et distancié sur le banal et l’ordinaire.
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