Silvère Jarrosson

Silvère Jarrosson est né en 1993 à Paris. Passé par l’Opéra de Paris en tant que danseur, il se consacre à la peinture abstraite depuis 2013. Lauréat de la Fondation Claude Monet en 2018, il donne une exposition monumentale à l’Académie des Beaux Arts de Riga. L’occasion pour lui d’affirmer son style, radicalement abstrait mais emprunt d’évocations naturelles ou chorégraphiques. Passé par la Villa Medicis en 2019, pour une projet ponctuel, puis par la Collection Lambert en 2020, il multiplie les expositions solos en France ou à l’étranger. Son travail intègre de nombreuses collections dont celle du Mobilier national. Le critique Jean-Louis Poitevin lui dédie une monographie (Silvère Jarrosson, génèse et gestes, Éditions Marcel, 2020).

Lors de sa résidence à la Collection Lambert, Silvère Jarrosson travaille à partir de techniques mixtes (acrylique et huile sur toile). Il entreprend une semaine d’atelier sur l’abstraction et sa présence dans la nature avec les enfants du centre de loisirs d’Entraigues.

 

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“L’exposition de Yan Pei-Ming Tigres et vautours qui a lieu à la Collection Lambert en cet été 2021 est particulièrement riche d’enseignement pour moi qui explore les possibles permis par la peinture à l’huile, et les grands formats.

Si l’acrylique est une peinture qui se prête aux effets de drapés (sur lesquels j’ai travaillé ces dernières années), l’huile, elle, semble souvent devenir fumée et se disloquer en infimes textures que je travaille à faire éclore au cours de cette résidence.

Des utopies abstraites naissent de ces paysages incandescents et me permettent de poursuivre mon travail sur la mise en mouvement des médiums et ce qu’elle engendre.”

Silvère Jarrosson

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En résidence

du 10 au 24 juillet

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“En peinture, j’accorde une place particulière à la question de la texture et à son traitement pictural.

Je souhaite partager cela avec les enfants du dispositif Rouvrir le monde et, pour rendre l’approche moins abstraite et plus parlante pour eux, débuter par une image plus facilement accessible : celle du serpent. Les mythes et légendes qui s’y réfèrent, la texture de sa peau, qu’il perd régulièrement, l’évocation de cette texture étrange, son observation, sa compréhension.

L’exposition de Théo Mercier qui est visible à la Collection Lambert durant cette résidence, véritable évocation de la géologie, également très présente dans mon travail, sera l’occasion d’évoquer les cabinets de curiosité, dans lesquels les serpents sont souvent représentés, les roches dans lesquelles ces animaux vivent et se glissent, le monde des profondeurs qui est le leur.”
Silvère Jarrosson

 

 

Ateliers réalisés avec un groupe d’enfants de 10 ans du centre de loisirs de la Barthelasse.

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En ateliers

Du 26 au 31 juillet