Lucian Moriyama (né à Honolulu en 1991) est artiste et écrivain. Il a étudié à l’Université de Glasgow et aux Beaux-Arts de Marseille, où il était lauréat du Prix François Bret. Il a entre autres présenté ses sculptures à Manifesta 13 (2020), au Printemps de l’Art Contemporain (2019), et à la Fondation Francès (2021) et a présenté ses livres d’artiste à Tramway, Glasgow (2018) et au Mucem, Marseille (2020).
Lucian Moriyama revisite les histoires culturelles et matérielles, excavant les formes utopiques et les fantaisies exotiques. Il remanie ces éléments dans ses sculptures, livres d’artiste, et enregistrements, créant des objets qui remettent en question les traditions du modernisme. L’artifice, la fiction, et l’ornement apparaissent comme thèmes centraux dans ses explorations sur l’histoire de l’art, l’architecture, la musique, les expositions coloniales et universelles, et l’exotica.
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“Chaque objet a sa propre histoire. Nous suivrons les itinéraires des matériaux artistiques
comme la peinture à l’œuf, les pigments rouges à base d’insectes, et les pigments bleus des
montagnes d’Afghanistan, arrivant à la Terre, la matière première de l’art.
À l’aide de pâte à modeler, nous créerons des sculptures originales en explorant des
techniques artisanales d’imitation du marbre et des pierres (comme la scagliola). Cette
aventure vise à initier les participants aux techniques des arts décoratifs et aux relations entre
l’art et la matière.”
Lucian Moriyama
Ateliers réalisés avec un groupe d’enfants de 10 ans du centre de loisirs de la Barthelasse.
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En ateliers
Du 26 au 30 juillet
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“Dans mon travail récent, j’ai exploré la technique de la scagliola qui imite le marbre et les pierres semi-précieuses en utilisant le plâtre, la colle, et le pigment. La scagliola est traditionnellement associée aux églises et aux palais baroques italiens et allemands, mais mon travail reconsidère l’histoire et les possibilités de cette technique, notamment son utilisation aux Expositions Universelles et aux Expositions Coloniales.
J’espère interroger la manière dont les objets et les matériaux peuvent être porteurs d’idées et d’histoires, en mettant les arts décoratifs et ornementaux au cœur du contemporain et du moderne. Mon travail va au-delà de l’imitation des marbres traditionnels pour imaginer des géologies, des architectures et des histoires artificielles. Chaque objet pourrait-il être un trompe-l’œil ?”
