Flore Saunois

Flore Saunois (1987, Pertuis) est diplômée de l’Universität der Künste Berlin, du Conservatoire de Théâtre de Rome, de l’Université Paris 8 et des Beaux-Arts de Marseille.
Le travail protéiforme de Flore Saunois se consacre à l’exploration de la matérialité du langage. Celui-ci se concrétise à travers des installations, des pièces sonores, des performances, des sculptures ou encore des éditions. Ces œuvres, qui se placent entre pérennité et disparition, tentent de suspendre la fugacité d’un objet, d’un événement ou d’un phénomène et par conséquent, d’interroger sur leur condition d’existence.

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Au travers d’installations, sculptures, pièces sonores, performances, et éditions, Flore Saunois explore la matérialité du langage et son rapport au réel. Elle cherche à dessiner les conditions d’apparition et , en creux, de disparition des choses.

Tenter de suspendre la condition de fugacité d’un objet, d’un événement ou d’un phénomène, se placer entre pérenne et « sur le point de disparaître », entre le virtuel (ce qui, littéralement, « est en puissance ») et « ce qui advient », tracer les contours de possibles, comme à interroger leur condition d’existence.

Au fil de tautologies apparaissent des interstices où les limites entre représentation et réel se troublent ; concision et sobriété plastique sont sans cesse contrecarrées par une ironie joueuse, où s’esquissent quelques questions ontologiques

S’inscrivant dans une relecture des principes de l’art conceptuel, elle explore avec malice la brèche entre quotidien et extraordinaire, le dérisoire comme source d’une poésie latente.

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En résidence

Du 4 au 8 décembre 2023

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À l’AAJT (Marseille), les participant·es sont invité·es à poser un regard sensible sur les lieux et espaces que nous habitons.

Au travers de différents médiums (frottage, prise d’empreinte et moulage, écriture, dessin, collage), et une observation qui prend en compte différents sens (la vue, le toucher, l’odorat, l’ouïe), ils et elles rejouent et orchestrent des éléments observés et prélevés dans le paysage, pour former une cartographie subjective et sensible de cet environnement.

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En atelier

Du 3 au 7 juillet avec l’AAJT (Association Aide aux Jeunes Travailleurs)