Quentin Lefranc

Et pour finir, tout recommencer

RENDEZ-VOUS, Sous-sol

20 février – 22 mai 2022

Quentin Lefranc, Bivouac, 2020 © Quentin Lefranc

Vue de l’exposition Quentin Lefranc, Et pour finir, tout recommencer

Œuvre Vitruvio, 2022 © Quentin Lefranc

Quentin Lefranc, Huis clos, 2021 

© Quentin Lefranc

Quentin Lefranc, Office, Action : statique, 2021 

Photographie sur papier baryté

© Quentin Lefranc 

Quentin Lefranc, Dos au paysage (extrait), 2015 – 2022 

© Quentin Lefranc

Vue de l’exposition Quentin Lefranc, Et pour finir, tout recommencer

Œuvre Giardino, 2022 © Quentin Lefranc

Vue de l’installation Les pieds sur terre, 2018-2019

© Collection Lambert, 2022.

Après Théo Mercier et Stéphanie Brossard, Quentin Lefranc investit le programme Rendez-vous, sous-sol et les salles qui lui sont dédiées. Dans le cadre de sa résidence de recherche à la Collection Lambert, l’artiste a produit une série d’œuvres inédites où la dimension brutale de formes architecturales radicales et exigeantes se transforme au gré des espaces et des assemblages pour accueillir des éléments naturels — réels ou représentés — qui rappellent les récits hallucinés du Vermilion Sands de J.G. Ballard, parsemés de sculptures métalliques vivantes se régénérant sans fin et autres plantes sonores.

Chacun des dispositifs met en scène une série de figures que l’artiste puise au sein d’un répertoire de références culturelles communes — enclos, cabanes, îlots, paysages et décors ou jardins imaginaires — et qu’il construit, transforme, distord, au gré des salles et des différentes combinaisons qui lui sont offertes. 

Ce véritable « territoire de la sculpture », pour reprendre les mots de l’artiste, doit autant aux principes de l’architecture et de la peinture de la Renaissance qu’aux expérimentations radicales de l’art minimal et conceptuel. Il en questionne l’actualité à travers d’étranges installations dont l’apparence tantôt intransigeante, tantôt précaire, évolue au gré des principes de construction inventés par leur concepteur.

Elles constituent ainsi autant d’invitations à redéfinir le rapport que nous entretenons avec les objets en présence et les espaces que nous habitons en leur compagnie ; à questionner la manière dont nos corps et nos esprits se retrouvent embarqués dans des dispositifs architecturaux qui en modèlent l’existence.

Commissaire d’exposition : Stéphane Ibars