Jean-Charles Blais,
Rémi Blanchard,
Loïc Le Groumellec
28 février – 5 juin 2017
Au début des années quatre vingt, en France comme un peu partout en Europe et aux États-Unis, le retour de la peinture figurative s’impose comme une rupture jubilatoire après deux décennies d’un art très intellectualisé par les artistes de l’art minimal et de l’art conceptuel.
Yvon Lambert qui s’était fait connaître en défendant ces mouvements radicaux va alors exposer cette nouvelle génération qui éclate littéralement avec des peintures très figuratives souvent liées à l’urbain, telles ces affiches de métro décollées ou ces bâches utilisées comme toiles libres.
Trois artistes ont été associés à cette époque. Loïc Le Groumellec très attaché à la symbolique de sa Bretagne natale, Jean-Charles Blais exposé à la galerie d’Yvon Lambert pendant quinze ans, et Rémi Blanchard, mort d’une overdose en 1993. Son atelier et toutes ses archives avaient brûlé lors d’un incendie trois ans plus tôt dans des anciens entrepôts le long du bassin de la Villette à Paris. Rares sont les œuvres qui ont été acquises avant ce drame, et qui sont exposés au musée pour la première fois.