À la manière du célèbre bricoleur de Claude Levi Strauss dans La pensée sauvage, Charlie Aubry est un grand collectionneur qui récolte des machines de toutes sortes promises à l’obsolescence programmée. Il se sert des sons produits par un bras mécanique martelant un ostinato sur un piano, d’un ventilateur ou d’un vieux tourne-disque pour composer des musiques. Curieux invétéré, il repousse les limites des machines en hackant, circuits et mécanismes, programmes et dispositifs. Charlie Aubry repousse ainsi cette idée d’une société humaine relayée par les machines, entre dans les entrailles secrètes des machines et met en échec la logique interne de logiciels complexes. Ses compositions musicales et spatiales expriment cette possibilité d’intervenir sur le réel.
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