Amandine Guruceaga

« Amandine Guruceaga est née à Toulouse avant d’emménager à Marseille où elle co-dirige l’artist run space TANK. Avant d’entamer sa résidence à la tannerie Riba Guixà, elle produisait une série d’œuvres à base de wax, ce tissu africain originellement développé par les colons afin d’en faire commerce avec les pays subsahariens qui en étaient friands. Or, cette histoire s’est perdue. On peut penser que c’est également l’idée de la perte qui intéresse l’artiste dans le travail du cuir : le caractère animal de la matière semble gommé par les tanneurs. Au sein de ses œuvres, Amandine Guruceaga travaille les matériaux jusqu’à l’épuisement. Sous ses doigts, le cuir devient translucide, tel un vitrail fait en peau. Au delà de ses effets matiéristes proches du mouvement antiforme, Amandine Guruceaga offre un éloge du faire. Brisant les classifications, entre sculpture et décoratif, transmission et renouveau, l’artiste refuse les hiérarchies et le manufacturé. Elle suggère ainsi un monde non pyramidal centré sur la production plutôt que sur l’achat. »

Charlotte Cosson et Emmanuelle Luciani

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Le projet de transmission s’articule autour du savoir-faire de la teinture et de la coloration textile.  En lien avec l’exposition de Mimosa Echard, les enfants travaillent sur le support textile. Par des pliages, ils apprennent à jouer avec les formes offertes par la teinture et à découvrir des motifs aléatoires.

 

Ateliers réalisés avec des enfants âgés de 6 ans du centre de loisirs de la Barthelasse.

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En ateliers

Du 16 au 20 août

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Lors de cette résidence, il s’agit pour l’artiste de déplacer et de prolonger une pratique de teinture et de collage qui accompagne son travail depuis longtemps. Par des techniques de teintures, elle révèle, efface, révèle, efface successivement les couleurs et les motifs qui résistent pourtant. Par des jeux de compositions, de superpositions elle stratifie ces tissus à la résine. Les vitrifiants sont comme dans un état éternellement mouillé et la lumière qui les traverse mets en évidence ces multiple couches, rappelant parfois les vitraux, ils prolongent ses recherches sur la peau et sa transparence. Dans un second temps, de retour à l’atelier, ce travail va s’enrichir d’autres gestes et d’autres matériaux tel que l’acier, le cuivre, le laiton.
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En résidence

Du 27 au 1er octobre